Points de Vue, c’est le nouveau festival d’art urbain lancé par le centre d’art Spacejunk dans la ville de Bayonne. Rencontres artistiques, exposition, projections de films, circuit street art commenté en Tuk Tuk, fresques XXL en création, jusqu’au 22 octobre.
Encore un nouveau festival d’art urbain ? Ils sont de plus en plus nombreux à se créer au détriment certaines fois, de la qualité. Ce n’est pas le cas de ce dernier né, et pour cause, les organisateurs n’ont rien de débutants : le centre d’art Spacejunk de Bayonne créé par le commissaire d’exposition Jérôme Catz, et dédié au street art s’investit depuis plus de dix ans dans la ville à travers des événements variés.
Le nouveau rendez-vous orchestré par Alban Morlot, son directeur artistique, propose ainsi un festival hétéroclite avec des projections de cinéma (Sky’s the Limit, les peintres de l’extrême par le réalisateur Jérôme Thomas à l’Atalante), des rencontres autour d’ouvrages (La vie va vite en vrai, troisième volet du duo Sismikazot à la Luna Negra, sur la pratique du Flop dans le graffiti), des concerts et bien sûr, des murs.
Où voir les nouveaux murs ?
• Dourone, duo formé par le madrilène Fabio Lopez Gonzalo & la parisienne Elodie Arshak est à la résidence Mousserolles, 16 Avenue Duvergier de Hauranne
• L’espagnol Deih travaille au 15 rue Ulysse Darracq
• Les espagnols Sebas Velasco, Xabier Anunzibai sont au 17 rue Denis Etcheverry
• La fresque du français RNST est visible au 4 Boulevard Jean d’Amou
• Le duo français Sismikazot, Rémi Tournier, allias Sismik, et Paul Soquet, Azot est au 44 avenue Capitaine Resplandy
• Le niçois Nils Inne a réalisé sa fresque à la Résidence Les Palmiers, 60 chemin de l’Estanquet
• L’anglais Jon Fox est au 9 Avenue De Lattre de Tassigny
• L’espagnol Marcos Navarro est à la résidence Les Murailles, 6 allée du Grand Paradis
Les collages de l’artiste belge Jaune se devinent aux quatre coins de la ville comme les boîtes aux lettres poétiques revisitées par l’artiste C215 ou encore les pochoirs de OakOak, détournant notre quotidien.
La comédie humaine d’Isaac Cordal
L’artiste Isaac Cordal (né en 1974 à Pontevedra, Espagne) s’est fait connaitre avec son projet Ciment Eclipses en 2006, des personnages miniatures de béton (15 cm environ) disposés un peu partout dans l’espace public. Ses figurines sont un reflet de notre incompétence à gérer l’évolution de notre monde : réchauffement climatique, guerres, corruptions…
Les oeuvres de l’artiste pourront s’admirer dans la ville (levez la tête et regardez où vous marchez !) mais également à la Poudrière / Bastion Royal où une exposition lui est dédiée. L’artiste photographie lui-même ses sculptures, une invitation sur notre condition humaine, aussi petite que ses personnages.
Dépêchez-vous, c’est jusqu’à dimanche ! ◊
Festival Points de vue
Jusqu’au 22 octobre 2017
Bayonne (64)
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