Pendant tout le mois d’octobre, les arbres du Musée du Quai Branly deviennent les visages d’un peuple amazonien, les Paiter Suruí. Un spectacle d’une beauté à couper le souffle, rappelant la fragilité de leur environnement.

En 2016, Philippe Echaroux, photographe marseillais de 37 ans, se rend au cœur de l’Amazonie pour réaliser du Street art 2.0 : projection de lumière sur un support.
Projection d’un visage indien – tribu des Surui copyright Philippe Echaroux Projection d’un visage indien – tribu des Surui copyright Philippe Echaroux
La volonté de l’artiste est évidente, attirer notre attention sur la déforestation en Amazonie. Pendant une semaine, l’homme photographie les Paiter Suruí (que l’on pourrait traduire par : « vraies personnes, nous-mêmes ») peuple indigène de l’Amazonie brésilienne. A la nuit tombée, les portraits sont projetés sur les arbres, le résultat est spectaculaire !

Pendant tout le mois d’octobre en nocturne, les portraits sont projetés sur le feuillage des arbres du jardin du Musée du Quai Branly. L’entrée est libre et gratuite.
Une façon de découvrir ce peuple autochtone des États brésiliens qui tente de lutter contre le capitalisme. °°°

Informations pratiques :
Dans la Mémoire du monde Philippe Echaroux
Jardins du Musée du Quai Branly
Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles
Depuis le jardin du musée les jeudis soirs (sauf jeudi 8 octobre), du coucher du soleil jusqu’à 22h. Depuis la rue de l’Université et le quai Branly, tous les soirs (sauf jeudi 8 octobre), du coucher du soleil jusqu’à minuit (uniquement pour les portraits donnant sur l’extérieur du musée).
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