Depuis 2017, le Parees Festival fait de la ville d’Oviedo un petit bijou d’art urbain. Quatre nouvelles fresques s’ajoutent aux vingt deux existantes. Et non des moindres !

Située dans le nord-ouest de l’Espagne, Oviedo compte à présent quatre nouveaux murs d’art urbain. En effet, quatre artistes, tous espagnols, viennent d’ajouter leur talent à un festival singulier. Ici, le thème est imposé, il faut créer autour du processus participatif et des aspects locaux des Asturies.
Pour le Parees Festival, les espagnols Manolo Mesa, Harsa Pati, Lidia Cao et Manu Garcia ont réalisé des œuvres en lien avec un thème fort : le processus créatif et les aspects locaux des Asturies.
Manolo Mesa s’est intéressé à l’usine abandonnée de faïence de San Claudio à qui il dédie ce mur : « Pendant des générations, l’usine de San Claudio a donné de nombreux emplois dans la région. Il fallait réaliser des moules, des glaçures (…) des décorations peintes à la main. C’était une époque où les peintres populaires de la région étaient disponibles pour représenter les paysages asturiens en des collections très particulières. (…) C’est devenu un thème que tôt ou tard, je savais que je finirais par peindre. »




Lidia Cao rend hommage à l’écrivaine espagnole Dolores Medio (1911-1996), lauréate du Premio Nadal en 1952 pour son œuvre Nosotros, los Rivero. « C’était une femme courageuse, combattante et révolutionnaire. Elle était toujours avec sa machine à écrire, sa cravate et ses cheveux courts, vivant pour apporter la littérature partout où elle était nécessaire. Elle transportait un panier rempli de livres qu’elle envoyait par la poste à ceux qui n’y avaient pas accès. »

Harsa Pati a voulu représenter la magie des histoires populaires : « La pièce rend hommage aux histoires populaires et à la tradition orale des Asturies qui se transmettent de génération en génération. Ce fut merveilleux de pouvoir les représenter le long du grand mur de l’école publique Germán Fernández Ramos. »

Quant à Manu Garcia, son mur est une déclaration amoureuse aux fêtes populaires.

En ces temps de Covid, la fresque n’en est que plus forte : « Un petit hommage aux festivités du Prao et du Folixa, qui, nous l’espérons, ne tarderont pas à revenir. » °°°
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