Shamsia Hassani, 33 ans, met de l’espoir sur les murs de Kaboul. Mais pour combien de temps encore ?
» Maybe it is because our wishes have grown in a black pot … »@ Shamsia Hassani Portrait @ Shamsia Hassani
Depuis le départ des États-Unis, l’Afghanistan redoute les agissements du nouveau régime taliban, tout, sauf modéré.
Même si le nouveau régime a fait savoir que les femmes pourraient étudier à l’université – avec un programme adapté et dans des classes non mixtes -, et même travailler – uniquement dans certaines branches -, les afghans ne semblent pas dupes. Ils craignent que les femmes perdent leurs droits fondamentaux.



Les dernières réalisations de Shamsia Hassani, première street artiste afghane et professeure agrégée de sculpture à l’université de Kaboul, démontrent les inquiétudes d’un peuple : des femmes toujours fortes au visages fiers jamais totalement dessinés, mais inquiètes, pleurant même, épaules relevées, impuissantes.
» We can’t catch it anymore… » @Shamsia Hassani » Damn the war » @Shamsia Hassani » Explosion at Kabul airport broke my heart, they killed people who wanted to save themselves from Taliban…
nightmare never ends… » @Shamsia Hassani
Death to Darkness («La mort des ténèbres»), Nightmare («Cauchemar») My homeland –My Kabul ( «Ma patrie, mon Kaboul»), Damn the war, Girls’ school bomb attack… 💔 ( «Maudite soit la guerre, attentat dans une école de filles»)
War Never Ends («La guerre ne finit jamais»)…autant d’œuvres sombrement baptisées.
@Shamsia Hassani » My Homeland My Kabul » @Shamsia Hassani
La jeune femme n’ose plus travailler dehors. Elle continue de créer mais dans son studio, à Kaboul.
Une situation pesante, angoissante et dont on espère une issue rapide. ◊
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